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La gestion des eaux pluviales

Les eaux pluviales urbaines ruissellent sur des zones imperméabilisées sur lesquelles elles sont susceptibles de se charger en polluants urbains divers : matières en suspension, hydrocarbures, métaux lourds et autres micropolluants. En cas d’absence de traitement, elles peuvent rejoindre directement le milieu via les réseaux
d’eaux pluviales et engendrer une pollution chronique des eaux superficielles.

 

Au-delà des pollutions engendrées, les réseaux d’assainissement ne sont pas toujours suffisamment
dimensionnés. Lors d’épisodes pluvieux intenses, des inondations sur la chaussée par débordement de
réseaux peuvent avoir lieu.


Sur le territoire de la Nonette la problématique de gestion des eaux pluviales est particulièrement présente sur le bassin versant de la Nonette. Trois problèmes majeurs sont notés :

  • Les dispositifs de collecte et d’assainissement des eaux pluviales sont très peu répandus sur le secteur. Les équipements existants sont également rarement entretenus

  • Lors d’épisodes pluvieux importants, certains collecteurs d’assainissement apparaissent comme sous-dimensionnés

  • Il n’existe pas d’outil de gestion cohérente du pluvial. La plupart du temps, les eaux sont directement évacuées vers le milieu naturel

Le SAGE se fixe comme ambition de dynamiser cette thématique et de définir une stratégie de gestion commune des eaux de pluie. Pour cela, il axe ses efforts sur :

  • La sensibilisation des collectivités territoriales à la gestion des eaux pluviales

  • La recherche de techniques alternatives pour la récupération et la valorisation des eaux pluviales

  • La limitation des rejets directs au milieu

  • La gestion des pluies à la source, le plus en amont possible, afin d’éviter les ruissellements

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Sur le bassin de la Launette, tout projet conduisant à une imperméabilisation nouvelle, et non soumis à déclaration ou autorisation au titre de la loi sur l’eau :

  • Gestion par infiltration à l’échelle de la parcelle en ayant recours à des techniques alternatives à la collecte par le réseau public et en fonction des caractéristiques des sols avec un débit de fuite de 1l/s/ha pour une pluie de période de retour minimale de 20 ans

  • A défaut de gestion par infiltration à l’échelle parcellaire, gestion par stockage-restitution avec un dispositif de dépollution des eaux pluviale

Sagette 1.png

L’eau de pluie n’est pas un déchet et
peut être valorisée pour améliorer
le cadre de vie des habitants (mares,
noues…). Elle favorise le retour de la
nature et de la biodiversité en ville.

Quelles sont les bonnes pratiques ?

 

  • Infiltration des eaux de pluie à la parcelle

  • Récupération et valorisation des eaux de pluie

  • Intégration des eaux pluviales dans les schémas directeurs d’assainissement

Exemple d'aménagements de gestion des eaux pluviales

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