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Les risques liées à l'eau sur le bassin versant

La Nonette et ses affluents sont des rivières qui ont été fortement modifiées au fil du temps. L'endiguement, l'urbanisation et l'imperméabilisation accélèrent le phénomène de ruissellement et de montée des eaux. 

 

Les sols imperméabilisés (goudrons, bétons, ...)  n'ont pas la capacité d'absorber et de retenir l'eau. Cette eau prend de la vitesse sur ces surfaces en emmenant les sédiments et pollutions sur son passage avant de s'écouler directement dans les rivières. Ce phénomène est appelé ruissellement.

Toutes ces eaux s'écoulent ainsi en même temps dans le lit des rivières qui se charge très vite. Sa capacité maximum atteinte, le lit déborde et c'est l'inondation.

 

Des inondations sont fréquemment observées notamment à Eve, Senlis, Villeneuve sur Verberie ou Nanteuil- le-Haudouin.

 

Le bassin versant de la Nonette est concerné principalement par trois types d’inondation :

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  • Par débordement de cours d’eau : cette problématique est relativement peu répandue sur le territoire. Les communes qui sont concernées par ce risque, le sont essentiellement par débordement de l’Oise, notamment Gouvieux, Saint-Maximin et Verberie. Ces communes sont couvertes par un PPRI.

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  • Par remontée de nappe : ces phénomènes sont fréquents sur le territoire de la Nonette. La nappe est sub-affleurante sur la majorité des fonds de vallée. Les cours d’eau, ayant été perchés sur beaucoup de secteurs, ne jouent plus leur rôle de drainage dans certains fonds de vallée. Ainsi, il existe un danger à construire sur ces anciens lits majeurs de la rivière même si elle n’est plus présente.

Carte des remontées de nappes

  • Par ruissellement et coulées de boue : il s’agit du risque majoritaire sur le bassin versant. Ces phénomènes sont renforcés par l’imperméabilisation des sols et la mauvaise gestion des eaux pluviales, tant en zones urbaines que rurales.

Carte des risques de coulées de boues

Le SAGE lutte contre les inondations et réduit l’exposition des personnes et des biens aux risques. Il incite les collectivités à prendre en compte ces différents risques dans leur projet d’aménagement du territoire (enjeu 4, objectif 4.3).

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Les documents d’urbanisme doivent être compatibles ou rendus compatibles si nécessaire avec l’objectif de réduction des risques d’inondation.

Les risques d'inondation et coulées de boues

Des mesures peuvent être prises pour limiter les inondations, coulées de boues et autres ruissellements.

 

√ Des zones d'expansion de crues peuvent être réaménagées.

Ces zones, pour la majorité détruites ou urbanisées sur le bassin versant, permettent à la rivière, en cas de fortes précipitations, de s'étendre sur des espaces ne présentant aucun risque pour les populations.

Ces zones, en plus de limiter la charge de la rivière, assurent plusieurs rôles :

 

  • un rôle d'épuration : filtration par la végétation et dans la terre en maintenant les pollutions et sédiments et évitant ainsi l'envasement du lit de la rivière ;

  • un rôle de régulation : fonction "d'éponge" : absorption des surplus d'eau et restitution lorsque les eaux baissent ;

  • un rôle de frayère : milieu de reproduction des poissons et développement des alevins.

Les zones humides assurent notamment ce rôle.

 

√ Les ruissellement urbains peuvent aussi être limités grâce à des schémas de gestion des eaux pluviales mis en place par les collectivités.

L'imperméabilisation des sols doit être évitée dès que possible et les zones inondables ne doivent pas être construites.

 

√ Le ruissellement agricole peut être limité grâce à différentes techniques notamment :

  • le couvert végétal en hiver pour limiter les coulées de boues fréquentes sur les sols nus ;

  • les labours en perpendiculaire des pentes pour limiter la vitesse du ruissellement.

  • les aménagements d'hydraulique douce (haies, noues, fascines, bande enherbée, mares...)

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