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Plan Pluriannuel de Restauration et d'Entretien de la Nonette (P.P.R.E.)

Le syndicat effectue chaque année des travaux d'entretien et de restauration des cours d'eau, dans le cadre de son Plan Pluriannuel  de Restauration et d'Entretien(PPRE) défini sur 5 ans par une Déclaration d'Intérêt Général (DIG) présente dans chaque mairie du territoire téléchargeable ici.  Ce document a fait l'objet d'une enquête publique. La DIG en vigueur a été renouvelée fin 2016 pour une durée de 5 années supplémentaires (arrêté de renouvellement).

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Le programme de travaux est divisé en 5 tranches annuelles représentant des tronçons de rivière bien définis.

 

De manière générale, l'ensemble des travaux répond aux objectifs suivants :

 

  • Diversifier et pérenniser les diversités aquatiques faunistique et floristique ;

  • Diversifier et pérenniser une végétation diversifiée et adaptée au bord du cours d'eau ;

  • Eviter la formation d'embâcles importants pouvant accentuer les risques d'inondations ;

  • Réduire le phénomène d'envasement en diversifiant les faciès d'écoulement ;

  • Restructurer le lit de la rivière ;

  • Faciliter la pratique des loisirs liés au cours d'eau, dans le respect du bon équilibre des milieux.

 

 

Chaque année d'intervention comprend trois types de travaux :

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ATTENTION : Les interventions d'entretien n'ont pas vocation à se substituer au devoir d’entretien des riverains. Les obligations du riverains restent définies par l'article L215-14 du code de l’environnement (Cf Riverain).

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L'entretien hivernal

 

L'entretien hivernal se déroule durant la période de repos végétatif c'est à dire entre décembre et mars de chaque année.

Il consiste en la coupe, l'élagage, le recépage et la diversification des boisements en bordure de rivière. L'objectif premier de cette intervention n'a pas pour but le paysager mais le bon fonctionnement du cours d'eau et la diversification des habitats. Les coupes sont réalisées de manière à limiter/éviter la formation future d'embâcles, d'alterner les zones d'ombre et de lumière et de varier les strates des la ripisylve (arbres/arbustes,  jeunes/anciens sujets,...).

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Le schéma ci-dessous détaille les interventions "type" réalisées lors d'une campagne d’entretien hivernal :

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Les interventions peuvent varier en fonction des particularités et des enjeux de chaque secteur traité. L'intervention sera par exemple plus "lourde" sur un secteur urbain avec un patrimoine historique important que sur un secteur situé en milieu de marais et peu accessible pour l’homme et plus favorable au développement d'une biodiversité riche et variée

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L'entretien estival

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Comme son nom l'indique, l'entretien estival se déroule durant l'été et plus généralement entre les mois de juin et de septembre de chaque année. Cet entretien concerne la végétation herbacée des berges et la végétation aquatique du cours d'eau (herbiers,...).

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Le traitement de la végétation des berges vise plusieurs objectifs :

 

  • Assurer l’écoulement des eaux en préservant le lit de l’envahissement par la végétation ;

  • Assurer la stabilité des digues en évitant la pousse de ligneux qui pourrait les fragiliser ;

  • Maintenir / entretenir des plantations réalisée dans le cadre des travaux de restauration des milieux

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Le traitement de la végétation du lit vise plusieurs objectifs :

 

  • Assurer l’écoulement des eaux en préservant le lit de l’envahissement par la végétation aquatique ;

  • Réduire le phénomène d’envasement favorisé par le ralentissement de l’eau freinée par la végétation aquatique ;

  • Maintenir la végétation aquatique proche des berges afin de garantir une stabilisation des berges ;

  • Maintenir ou améliorer les fonctions biologiques de la rivière :

                           - Réduire les chutes du taux d’oxygène dissous provoquées par la décomposition massive de la végétation aquatique ;

                           - Maintenir un minimum d’herbiers afin de favoriser la vie piscicole (lieu de nourriture, de refuge et substrat de ponte).

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Les travaux d'entretien estival ne sont pas systématiques et se limitent aux secteurs à très fort enjeux (risque d'inondation et/ou de perturbation hydraulique importante) et au secteurs ayant fait l'objet d'une opération de restauration du milieux (entretien des plants,...).

 

 

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Les travaux de restauration des milieux aquatiques

 

Ces travaux sont autorisés en cours d'eau entre la fin avril et la fin octobre de chaque années. Cela afin de préserver la faune aquatique les périodes de reproduction.

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Ils ont pour but de favoriser un retour à un équilibre naturel du milieu en remédiant aux travaux de rectification et de recalibrage réalisés dans les années 60 à 90. En effet, ces travaux hydrauliques, se sont avérés très agressifs pour le milieux et sont à l'origine de nombreuses perturbations : envasement accentué, perte d'habitats, dégradation de la qualité,...

 

Concrètement, les travaux de restauration peuvent notamment consister en :

  • La mise en place de déflecteurs  visant à créer une accélération des écoulements dans des zones d'eau calme et créer un phénomène d'autocurage du lit ;

  • La mise en place de peignes et/ou de banquettes végétalisées permettant de réduire la section de la rivière et de recréer un lit d'étiage garantissant une hauteur d'eau et un vitesse d’écoulement suffisantes pour la maintien la faune aquatique en été et également limiter l'envasement du lit. ainsi  l'envasement. Les peignes peuvent aussi constituer des caches à poissons ;

  • Du reméandrage de cours d'eau par remise dans le lit des merlons de curage;

  • La suppression de petits ouvrages tels que des seuils afin d'améliorer l'écoulement des eaux et la circulation piscicole et de sédiments ;

  • Le renforcement et la renaturation de berges sur les secteurs à enjeux;

  • La création d'abreuvoirs équins ou bovins afin de limiter la dégradation des berges et les apports externes de sédiments fins par piétinement ;

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